Acheter une maison neuve a Québec: un investissement à long-terme

Pourquoi est-ce avantageux d’acheter une maison neuve?

Acheter une maison neuve, un bon investissement

Vous hésitez entre louer un logement ou effectuer l’acquisition d’une maison à vendre à Québec ? Vous ne savez pas ce qui est mieux entre être locataire ou propriétaire ? Sachez qu’acheter une maison sera probablement la meilleure décision que vous prendrez de toute votre vie. Même si acheter une maison, neuve ou usagée, comporte plusieurs avantages, nous nous attarderons surtout, pour les besoins de cet article, aux bénéfices financiers que vous apportera l’acquisition d’un tel bien immobilier.

La valeur des logements en hausse constante

Au cours des dernières années, la valeur marchande des propriétés n’a cessé d’augmenter, tant au Québec que dans le reste du Canada, ce qui fait en sorte que le marché immobilier demeure nettement favorable aux acheteurs. À titre d’exemple, Statistique Canada rapporte que la valeur marchande moyenne d’une maison canadienne est passée de 71 800$ à 303 500$ entre 1982 et 2008, ce qui signifie qu’elle a quadruplé en 16 ans. Un argument non négligeable pour les acheteurs.

Des chiffres qui parlent

C’est utile de connaître l’évolution du marché immobilier pour acheter au bon moment. Depuis 2001, l’indice de croissance du prix des maisons n’a pas cessé de croître. Sur le marché de la revente, le prix moyen des habitations au Québec a carrément doublé en dix ans, passant de 115 820$ en 2001 à 250 975$ en 2011.

Autre exemple éloquent, le prix de vente des maisons unifamiliales a augmenté de 31% entre 2006 et 2011 au Québec. Idem pour le prix des condos et des plex, qui ont respectivement connu une hausse de 28% et de 32% au cours des cinq mêmes années.

Si les prévisions se maintiennent, les propriétaires devront donc être en mesure d’effectuer un profit plus qu’intéressant lors de la revente de leur résidence, et ce, qu’il s’agisse d’une maison neuve ou existante.

Faibles taux hypothécaires

Avec les faibles taux hypothécaires qui courent les rues actuellement, (les experts parlent de taux historiquement bas, jamais vus depuis 1951), plusieurs sont d’avis que rembourser une hypothèque peut être moins onéreux que payer un loyer.

En effet, pour presque la même somme investie, un potentiel acheteur peut posséder son propre bien immobilier qu’il pourra ensuite revendre à sa guise en effectuant un profit alléchant. Tandis qu’en payant un loyer, un locataire contribue à enrichir un propriétaire, en remboursant une hypothèque, un propriétaire investit sur lui et sur son avenir. La mathématique est simple.

Acheter une maison

Un investissement sûr et rentable

Pour illustrer à quel point il peut être rentable d’investir dans l’achat d’une propriété, certains experts comparent l’investissement immobilier avec des placements présentant le même niveau de risque, soit faible, tels que des obligations d’épargne du gouvernement du Canada. Selon leurs calculs, alors que ces dernières génèrent un rendement moyen annuel de 4,1%, le rendement passe à 9% par année pour une maison. L’immobilier est considéré comme une valeur sûre et rentable.

Un exemple concret d’effet de levier

Le journal Les Affaires a procédé, en 2012, à une analyse qui démontre bien l’effet de levier que peut entraîner un investissement de 17 776$ sur une maison unifamiliale d’une valeur de 217 500$ au Québec. La somme investie, qui correspond à une mise de fonds de 5%, plus les frais de notaire et de mutation et les intérêts que le propriétaire doit défrayer au cours de la première année, permet de générer 23% de gain en un an seulement.

Profit considérable

En effet, même si l’augmentation du prix de la maison est modérée, par exemple de 1,9 % par année, le gain se calcule dès la première année sur le prix total de la maison et non seulement sur la mise de fonds.

Ainsi, les économistes consultés ont établi que le propriétaire effectuerait un gain de 4133$ la première année, ce qui équivaut à un profit de 23% sur le paiement initial d’intérêts.

En extrapolant ces chiffres sur une période de dix ans, on peut aisément en déduire que le profit sera considérable pour le propriétaire.

Diversification des actifs

Si certains experts se disent inquiets du fait que les coûts reliés à la résidence représentent un pourcentage trop élevé de leur capacité budgétaire ou leur pouvoir d’achat, d’autres affirment qu’acheter une maison est une excellente façon d’économiser et de diversifier ses actifs, dans la mesure où miser sur une propriété constitue une valeur certaine.

Faible risque

En effet, l’argent injecté dans une propriété n’est pendant ce temps pas dépensé sur d’autres biens de consommation dont la valeur aurait tendance à déprécier avec le temps et permet de posséder des actifs qui diffèrent des autres types de placements usuels.

D’autre part, puisque se loger est un besoin essentiel, soulignons que le risque associé à un tel investissement est somme toute peu élevé et donc, tant mieux si l’argent injecté se transforme en profits.

Les remboursements de taxes

Pour favoriser l’accession à la propriété, les gouvernements accordent des subventions et des crédits d’impôt aux propriétaires qui font l’acquisition d’une nouvelle demeure.

Par exemple, les nouveaux propriétaires de maisons neuves dont la valeur marchande est estimée à 350 000$ et moins, peuvent bénéficier d’un remboursement d’une partie des taxes de vente. On parle d’un remboursement de 36% sur la TPS et de 50% sur la TVQ.

Crédit d’impôt fédéral

Dans la même veine, pour aider les Canadiens à éponger les coûts associés à l’achat d’une première propriété, le gouvernement du Canada a instauré, dans le cadre de son Plan d’action économique, un crédit d’impôt pour l’achat d’une première propriété.

Ainsi, le crédit d’impôt non remboursable de 5000$ octroyé aux propriétaires d’habitations admissibles après le 27 janvier 2009 permet à ceux-ci de bénéficier d’un allègement d’impôt fédéral pouvant atteindre 750$ pour l’année.

Autres subventions

Les propriétaires de maisons peuvent également se voir octroyer d’autres subventions par les différents paliers de gouvernement, telles que le remboursement partiel de la prime d’assurance prêt hypothécaire pour les maisons écoénergétiques par le gouvernement du Canada et plusieurs autres.

À la lumière de ces arguments, il est clair que l’achat d’un logement s’avère un investissement intéressant pour quiconque prêt à prendre le risque. De toute façon, que peut-on vraiment perdre à essayer de s’enrichir en répondant à un besoin aussi essentiel que celui de se loger ?